Les Ogres de Theodonis
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Les nuits de Theodonis (à corriger et à compléter)

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Message  Le Grelot Mer 17 Mar - 12:51

Les Nuits de Theodonis


Je me nomme Dieter le Grelot, témoin millénaire de l’histoire de ces lieux, et ceci est mon histoire.

Je fus étreint en l’an de grâce 885 dans l’est de l’actuelle Allemagne. Fils de bohémien, la route fut ma première demeure. Je ne me souviens plus de mes premières années, du métier qui fut le mien, du nom de ma mère ou du goût de la viande. Sans que je m’en aperçoive, un voile sombre fut jeté il y’a bien longtemps sur ces souvenirs d’avant l’étreinte et je ne sais de moi-même que ce que Lother Lègre, mon père, m’en a dit : Mon prénom était Dieter, je lui fus confié afin d’être caché de quelques baillis pour une sombre affaire de vol d’objets religieux dans une église de Bavière. C’est de lui que j’ai pris mon nom. Ma silhouette fine et mon goût pour les choses brillantes lui imposèrent ce sobriquet qui en plus d’affirmer sournoisement notre filiation, « sonnait » plutôt bien.

J’arrivais à Theodonis au début du Xème siècle, après que la ville eut été reconstruite. C’était à l’époque un lieu important pour les échanges commerciaux, une cité populeuse et cosmopolite, parfaite pour une bande de ravnos en quête de ver à chasser. Le prince de l’époque était Baudouin, un membre influent du clan Toréador, qui gouvernait sa communauté avec justice et sagesse. Si aujourd’hui son nom à sombré dans l’oubli, il jouissait à l’époque d’une réelle influence auprès des Elyseum voisins et Theodonis était une communauté caïnite respectable et respectée.

Le conseil des primogènes de l’époque était composé de Plavix, un infant de Malkav aveugle, sans doute quelque druide Burgonde des premiers âges ; du Kinderfresser, l’horrible du cimetière, l’ombre calamiteuse, le Seigneur de Guentrange, dont il sera question tout au long de ces mémoires ; d’un Ancien Nosferatu dont le nom m’échappe et qui de toutes façons ne fit pas long feu, et de Ferdinand de Marin, Ventrue ambitieux et sans intérêt…

Dans les pages qui suivront vous seront rapportées avec le souci du détail et de la vérité historique et une totale impartialité les nuits de Theodonis, et par là même les aventures trépidantes et mystiques des plus illustres infants de la nuit qui l’ont habitée : Le Kinderfresser, Jan Heinrich Klaus Klaus Niklaus, Sire Arnaud de Wavres et votre serviteur, Dieter le trois-fois-né...


Chapitre I : La voie du Saigneur

Peu après mon arrivée dans la ville, je fus convoqué par l’Ancien des rats d’égout de Theodonis. C’était un être livide, le visage contorsionné par une malformation de naissance. Sans doute avait il été créé dans la souffrance, ou peut être était ce son âge et la malédiction de son clan qui l’avait rattrapé.
Toujours est-il qu’il me fut confié la lourde tâche d’aller pour le compte de l’Elyseum espionner en la demeure de l’évêque de Metz. Il semblait que le vieillard, dont la rumeur populaire voulait qu’il ait été récemment assassiné en pleine cérémonie, avait relancé l’intérêt de l’Eglise pour ceux de notre race. Le Prince et son Conseil craignaient que le clergé ne s’intéresse de trop prêt aux enfants de Caïn. Bien qu’en cette époque la Mascarade n’avait pas encore été décidée, il était de tradition de ne pas révéler notre nature au monde, et de nous cacher derrière ces vieilles légendes, somme toute bien pratiques, de démons buveurs de sang et de croquemitaine.

On m’adjoint pour l’occasion un hurluberlu moustachu, malingre et trépignant, répondant au nom de Jan Nicklaus et ménestrel de son état. Je ne le savais pas encore mais le bougre allait devenir mon compagnon d’intrigue pour les siècles des siècles…

J’en fis bien entendu immédiatement le rapport à mon mentor qui me conseilla d’aller enquêter et de garder le résultat de mes fouilles pour le clan : « Donnerons doigt au chien, gardons main pour nos fins» tel fut le conseil qui me fut rabâché cinquante et une années durant par Lother Lègre, le seul père de clan dont je me souvienne.

Nous nous rendîmes à Metz à cheval, profitant du voyage pour faire connaissance et évoquer les derniers potins qui avaient animés les nuits de la villa nostra : des déboires d’Henri le solitaire aux odieuses exactions de l’Horrible de Guentrange. Comme la conversation avec le saltimbanque avançait, je me sentais de plus en plus enclin à la confidence, je me trouvais en confiance. J’avais la même sensation que lorsqu’encore tout jeune vampire, je me prenais à plaisanter et à rire avec mes frères… Définitivement, ce petit homme précieux savait user de ses charmes : j’avais quitté trop aisément l’attitude mystérieuse et antisociale derrière laquelle je me cachais d’habitude. On m’avait dit qu’il s’agissait d’un membre du clan Toréador, et j’étais au courant de leurs prédispositions à l’art subtil de la Présence. Je me concentrais donc et recadrait la conversation sur notre mission, évitant ainsi d’en dire trop sur beaucoup !

Les rues de la cité étaient désertes et nous ne trouvâmes pas même une proie facile à croquer. Il était trop tard pour les pochards et trop tôt pour les mitrons. Alors que nous approchions de la place d’armes, nous eûmes simplement à nous fondre dans l’ombre rassurante des ruelles afin d’éviter les patrouilles.

La porte du palais de l’évêque était gardée par deux soudards qui semblaient fatigués, dont l’un mangeait une pomme. Mon camarade, filou ou pétochard, se proposa pour faire diversion et me laisser le champ libre afin que je pénètre la demeure. L’idée était bonne, bien qu’un peu primaire, et mon compère se mit à jouer très fort de son petit instrument à cordes. Je me faufilais dans le dos des gardes et sautait le mur pour découvrir une petite cours plongée dans la pénombre.

Nous étions en été et les portes en bois donnant sur la cour étaient restées ouvertes. Sans doute était-ce une habitude du maître des lieux, dévot dodu qui suait sous son suaire. Je pénétrais le palais et me retrouva dans un couloir éclairé par des lampes à huile. Le son d’un pas régulier me parvenait clairement. J’eu à peine le temps de me coller contre un mur, à l’abri d’une tenture, que je vis passer devant moi la silhouette massive d’un soldat qui faisait sa ronde.

Je fis preuve ce jour pour la première fois d’une réelle intelligence dans l’utilisation de mes disciplines. J’usais du pouvoir chimérique de mon clan pour créer au sol l’image d’un Louis d’or. Comme le garde se penchais pour la ramasser, je le saisi au cou par derrière et tranchais sa jugulaire d’un geste rapide et précis. Alors que sa vie s’écoulait silencieusement dans un gargouillis ragoutant, j’en profitais pour recueillir un peu de vitae. Afin que personne ne soit avertit de l’absence du veilleur, j’imitais le bruit de ses pas et en fixais l’illusion au lieu. Je poursuivi l’exploration et je finis par atteindre le bureau de feu Monseigneur l’Evêque. Je pris mon temps pour ne rien omettre, et j’ouvrais tous les rouleaux de la petite bibliothèque. Rien en rapport avec l’affaire qui m’amenait en ces lieux.

Jetant un œil sur le pupitre qui trônait au milieu de la salle, je pus faire la découverte d’une lettre en cours d’écriture. Il était question d’un monastère dont je savais qu’il était au nord est de Theodonis, et d’une mystérieuse expérience menée pour le compte de Rome. Sous la lettre, un grand ouvrage relié de cuir était ouvert, qui traitait apparemment d’anges et de démons de la mythologie chrétienne. On y faisait référence aux buveurs de sang, bien que cela ressemble plus à une compilation de légendes folkloriques qu’à une réelle étude de nos mœurs. J’embarquais prestement le recueil et fourrait la lettre dans ma poche, comme j’entendis que la musique avait cessé dans la rue. Il ne me fut pas trop difficile de rejoindre mon comparse qui attendait, satisfait de sa prestation, derrière une chariote de foin. Je fis état de ma découverte du livre, sans toutefois mentionner la lettre.

A notre retour, et alors que les premiers rayons de soleil s’apprêtaient à percer par dessus les collines, je remis le livre au Nosferatu qui nous avait missionné. J’appris plus tard que le Conseil avait été plutôt déçu par notre découverte, mais on me félicita tout de même pour cette réussite relative et par ailleurs rassurante. La lettre, par contre, intrigua beaucoup Lother qui ne tarit pas d’éloges, tout en me chargeant d’en apprendre plus sur le monastère et sur l’expérience alchimique qui semblait s’y dérouler.
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Message  Goupil Mer 17 Mar - 13:40

ah!! me manque vraiment de la prose pour faire des recit de ce genre...
merci dieter de me depanner:p
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